lundi 5 juillet 2010

Les Gorges du Tarn en canoë, une autre vision

En cette période de chaleur estivale, goûtons au plaisir de la rivière en canoë 







De la randonnée tranquille au fil de l’eau au kayak extrême, toutes les formes de pratique du canoë sont possibles.

L’ensemble du défilé des Gorges du Tarn (43 km) est accessible en canoë, d’Ispagnac au Rozier. La balade pourra continuer jusqu’à l’entrée de Millau et pourquoi pas vous amener sous le célèbre viaduc. Les chaussées et digues des moulins pimenterons votre parcours. Seul l’éboulement du Pas du Soucy vous obligera à regagner la rive pour franchir cet obstacle via la route sur quelques dizaines de mètres. 
La rivière est praticable d’avril à octobre et est accessible au plus grand nombre. Pas besoin d’être un champion pour descendre le Tarn, c’est une ballade familiale. Le rafting se pratique au printemps ou à l’automne quand les débits sont les plus forts, le canoë sur toute la saison.

Les nombreux lieux de départ et d’arrivée proposés par les professionnels vous permettrons de choisir un parcours à la carte : d’une demi-journée jusqu’à 3 jours avec bivouacs ou nuits en chambre d’hôtes.
Les professionnels sauront vous proposer la formule adaptée à vos souhaits.

Le haut Tarn, dans sa partie Pont de Mont Vert - confluent du Tarnon, propose un parcours extrême. Cette partie de la rivière est réservée aux sportifs expérimentés. Les chutes d’eaux, les rapides, les vasques se succèdent. Le débit et l’encaissement de la rivière  autorisent seulement le passage de kayak. Il est nécessaire de bien connaître le niveau des eaux avant de s’engager dans cette partie car les voies de sorties sont rares, en été le débit n’est généralement plus suffisant pour ce parcours.
Le paysage est grandiose car le Tarn a creusé cette partie dans le massif granitique du Mont Lozère.
La Jonte forme un canyon plus étroit et plus encaissé que les Gorges du Tarn. Les difficultés réservent ce parcours de 22 km aux plus expérimentés. Certains passages sont infranchissables et nécessitent un portage. Lors de faibles étiages, la Jonte disparaît dans des failles peu après Meyrueis et la navigation est ainsi impossible ! Les eaux réapparaissent en amont des Douzes pour gagner le confluent avec le Tarn en aval du Rozier.

Voir la carte "canoë des Gorges du Tarn" en téléchargement sur le site de l'Office de Tourisme de Ste Enimie : www.gorgesdutarn.net

vendredi 11 juin 2010

Orchidées si belles



Que ce soit le sabot de vénus, l'orchis abeille, l'orchis pourpre, toutes ont un nom dont on aimerait connaitre parfois l'origine même si on en devine un peu le mystère.
Le regard ne se lasse pas de ces fleurs sauvages magnifiques, qui sont petites par leur taille mais que la macro aide à admirer dans les moindres détails.
Je vous conseille le site internet suivant pour en savoir plus sur ces belles :
www.fleurscaussescevennes.fr

mardi 30 mars 2010

Edouard-Alfred MARTEL, le père de la spéléologie…




Né en 1859, Edouard-Alfred MARTEL, passionné de géographie, est missionné en Lozère dès 1883 afin d’observer les Causses. A son arrivée à Florac, c’est en barque qu’il découvre les Gorges du Tarn. Il s’agit pour lui d’un véritable choc esthétique. Ces paysages immémoriaux vont se révéler au regard du géographe qui perçoit immédiatement le potentiel du département.
Dès 1884, Martel visite ses premières grottes lozériennes. Passionné depuis toujours, il renoue avec les excursions souterraines que son père organisait lorsqu’il était enfant. Un an plus tard, après avoir découvert des ossements humains dans la grotte de Nabrigas, il publie une thèse scientifique erronée et devient la risée de ses confrères. Blessé dans son orgueil, il décide alors de créer de toutes pièces une nouvelle science, dont il sera le plus grand spécialiste. En trois ans, il édifie les bases théoriques de la spéléologie et réunit le matériel dont il a besoin, un matériel inexistant jusqu’alors. Il fait même construire aux Etats-Unis, un bateau entièrement démontable pour le transporter dans des cavités souterraines.
En juin 1888, c’est en Lozère qu’il décide d’inaugurer sa science. La fortune veut que son embarcation américaine se brise sur les écueils du Tarn. Il fait alors appel à l’unique forgeron du Rozier, Louis ARMAND qui, plus tard, donnera son nom à l’aven. Ce dernier l’accompagnera dans l’aventure et c’est ensemble qu’ils explorent la grotte de Dargilan.
Découverte par hasard en 1880 par un jeune berger, on n’en connaissait que la salle principale. Les explorations de Martel et son équipe lozérienne sont rapidement mises à profit et la grotte est ouverte au public dès 1890.
La même année, c’est en étudiant l’abîme de Bramabiau qu’il comprend le système de formation des grottes. Ces avancées scientifiques lui permettent de décrire l’écoulement de l’eau et, par là même, la diffusion des épidémies.
Par son œuvre, Martel a très largement participé à l’ouverture du département vers une nouvelle économie en parallèle de l’agriculture, à tel point qu’en 1899, il sera fait « Citoyen d’honneur de la Lozère ». Il contribuera efficacement à la réputation touristique de la région. 150 ans après sa naissance, on peut aujourd’hui le regarder comme un pionnier, découvreur d’un monde caché, révélant un visage nouveau des Causses.

jeudi 25 mars 2010

C'est le printemps










Le soleil du printemps commence à chatouiller les Gorges du Tarn où s'éveillent les jonquilles, les crocus, les premiers pêcheurs...
Les pavés de Sainte-Enimie attendent les premiers pas des touristes, les restaurants ouvrent, les sites touristiques aussi.
Tout est prêt pour Pâques.
Hors saison, le charme de notre belle région saura vous apporter du baume au coeur.

mercredi 10 mars 2010

Les villages des Gorges

Saint-Chély du Tarn (rive gauche)


La Sablière (rive gauche)


Hauterives (rive gauche)


Pougnadoires (rive droite)

Les habitants des Gorges du Tarn se sont regroupés en villages au fil des siècles et l’habitat isolé est resté rare. Rassemblés sur les points de passage des drailles de transhumance ou sur les voies traditionnelles de circulation, les villages fleurissent dans des lieux privilégiés.
Situés le plus souvent sur le versant au soleil, ils sont bâtis autour d’un pont que les crues ont maintes fois emportés dans leur histoire, d’un ancien moulin ou parfois d’un château.
Il faut imaginer que la route des Gorges n’a été ouverte qu’au tout début du XX° s. Autrefois les communications se faisaient le plus souvent entre Causse à Vallée et non le long de la rivière.
Dès l’entrée des Gorges en amont, les bourgs se succèdent le long du Tarn d’Ispagnac au Rozier. Ils constituent des destinations touristiques à part entière, des lieux de villégiature ou de ravitaillement et de shopping selon votre séjour. Le patrimoine architectural est remarquable, médiéval ou typiquement caussenard en pierre calcaire.


Ci-dessus, 4 photos de villages à visiter parmi d'autres.

vendredi 26 février 2010

Bienvenue dans un grand paradis





Les Gorges du Tarn, tellement connues mais aussi tellement à découvrir davantage.
Car l'image d'Epinal, avec sa fameuse route, ses rochers impressionnants, ses paysages emprunts du passé, sa rivière Tarn... est déjà mémorable mais au-delà et à travers ce blog, je vais tenter de vous en faire découvrir les trésors cachés.
Bienvenue dans un territoire à part, mis en valeur dès le début de notre siècle par Alfred-Edouard MARTEL et ses fabuleuses expéditions.