mardi 30 mars 2010

Edouard-Alfred MARTEL, le père de la spéléologie…




Né en 1859, Edouard-Alfred MARTEL, passionné de géographie, est missionné en Lozère dès 1883 afin d’observer les Causses. A son arrivée à Florac, c’est en barque qu’il découvre les Gorges du Tarn. Il s’agit pour lui d’un véritable choc esthétique. Ces paysages immémoriaux vont se révéler au regard du géographe qui perçoit immédiatement le potentiel du département.
Dès 1884, Martel visite ses premières grottes lozériennes. Passionné depuis toujours, il renoue avec les excursions souterraines que son père organisait lorsqu’il était enfant. Un an plus tard, après avoir découvert des ossements humains dans la grotte de Nabrigas, il publie une thèse scientifique erronée et devient la risée de ses confrères. Blessé dans son orgueil, il décide alors de créer de toutes pièces une nouvelle science, dont il sera le plus grand spécialiste. En trois ans, il édifie les bases théoriques de la spéléologie et réunit le matériel dont il a besoin, un matériel inexistant jusqu’alors. Il fait même construire aux Etats-Unis, un bateau entièrement démontable pour le transporter dans des cavités souterraines.
En juin 1888, c’est en Lozère qu’il décide d’inaugurer sa science. La fortune veut que son embarcation américaine se brise sur les écueils du Tarn. Il fait alors appel à l’unique forgeron du Rozier, Louis ARMAND qui, plus tard, donnera son nom à l’aven. Ce dernier l’accompagnera dans l’aventure et c’est ensemble qu’ils explorent la grotte de Dargilan.
Découverte par hasard en 1880 par un jeune berger, on n’en connaissait que la salle principale. Les explorations de Martel et son équipe lozérienne sont rapidement mises à profit et la grotte est ouverte au public dès 1890.
La même année, c’est en étudiant l’abîme de Bramabiau qu’il comprend le système de formation des grottes. Ces avancées scientifiques lui permettent de décrire l’écoulement de l’eau et, par là même, la diffusion des épidémies.
Par son œuvre, Martel a très largement participé à l’ouverture du département vers une nouvelle économie en parallèle de l’agriculture, à tel point qu’en 1899, il sera fait « Citoyen d’honneur de la Lozère ». Il contribuera efficacement à la réputation touristique de la région. 150 ans après sa naissance, on peut aujourd’hui le regarder comme un pionnier, découvreur d’un monde caché, révélant un visage nouveau des Causses.

jeudi 25 mars 2010

C'est le printemps










Le soleil du printemps commence à chatouiller les Gorges du Tarn où s'éveillent les jonquilles, les crocus, les premiers pêcheurs...
Les pavés de Sainte-Enimie attendent les premiers pas des touristes, les restaurants ouvrent, les sites touristiques aussi.
Tout est prêt pour Pâques.
Hors saison, le charme de notre belle région saura vous apporter du baume au coeur.

mercredi 10 mars 2010

Les villages des Gorges

Saint-Chély du Tarn (rive gauche)


La Sablière (rive gauche)


Hauterives (rive gauche)


Pougnadoires (rive droite)

Les habitants des Gorges du Tarn se sont regroupés en villages au fil des siècles et l’habitat isolé est resté rare. Rassemblés sur les points de passage des drailles de transhumance ou sur les voies traditionnelles de circulation, les villages fleurissent dans des lieux privilégiés.
Situés le plus souvent sur le versant au soleil, ils sont bâtis autour d’un pont que les crues ont maintes fois emportés dans leur histoire, d’un ancien moulin ou parfois d’un château.
Il faut imaginer que la route des Gorges n’a été ouverte qu’au tout début du XX° s. Autrefois les communications se faisaient le plus souvent entre Causse à Vallée et non le long de la rivière.
Dès l’entrée des Gorges en amont, les bourgs se succèdent le long du Tarn d’Ispagnac au Rozier. Ils constituent des destinations touristiques à part entière, des lieux de villégiature ou de ravitaillement et de shopping selon votre séjour. Le patrimoine architectural est remarquable, médiéval ou typiquement caussenard en pierre calcaire.


Ci-dessus, 4 photos de villages à visiter parmi d'autres.